31 mars 2006

"Notre Histoire" (âmes sensibles s'abstenir)

"Une exposition sur la scène artistique française émergente"
Commissariat de Nicolas Bourriaud et Jérôme Sans
Palais de Tokyo, du 21 janvier au 7 mai 2006

Est-il vraiment encore utile d’écrire quelque chose de plus sur « Notre Histoire » au Palais de Tokyo ? Tire t’on sur une ambulance ? Achève t’on les oiseaux qui se cachent pour mourir ?
Je ne le crois pas et ne suis certainement pas adepte de l’acharnement critique, mais il me semble que les véritables enjeux de cette exposition, multiples et véritablement éclairant sur l’état actuel de l’art contemporain en France, n’ont pas été véritablement discutés, sinon pour être jugés à la va-vite lors de querelles de clans, typiques des luttes intestines du petit milieu de l’art français.

Car qu’est ce que « Notre Histoire » ? Une exposition spectaculaire, voulue par les politiques et les commissaires comme une espèce de plaidoyer pour un art français qui serait en mesure de se défendre sur la scène internationale. Une sorte d’explosion pop, ludique, aux niveaux de lecture simplistes, capables de mettre le monde et ses enjeux en boîte, rapide à consommer, à voir, à comprendre, à oublier, bref, de la culture jetable, aussi vite vue, aussi vite digérée.

Le plus étonnant sans doute, est que la sélection des artistes est au demeurant plutôt intéressante, en dehors du fait qu’elle fait la part belle aux habitués du Palais de Tokyo et à ses partenaires. Il s’agit en effet pour la plupart de véritables espoirs, formant une génération cohérente tant au niveau de l’âge que des problématiques évoquées, aux pratiques riches et aux points de vue pertinents. En effet ce que les commissaires du Palais de Tokyo ont toujours revendiqué, c’est-à-dire des œuvres au fort premier abord plastique, aux matériaux évocateurs, aux images choc, à la volonté de discourir sur le monde actuel dans toute son pragmatisme, se retrouve bien sûr dans « Notre histoire ». Ce qui est dommage, c’est la sélection même, car ont été choisies chez tous les artistes présentés les œuvres les plus simplistes dialectiquement parlant. Toutes les œuvres jouaient sur des oppositions binaires fond/forme (à l’exception de quelques-unes) formant alors un ensemble assez baudruché, à l’image de la pièce de Loris Gréaud, s’enflant et se dégonflant au milieu de l’espace central. Seul peut-être Saadane Afif a pris en compte le contexte pour produire une œuvre subversive dans le contexte global de l’exposition. Et encore, qui avait besoin d’une touche de cynisme supplémentaire, en de telles circonstances ? Le propos n’était-il pas seul déjà suffisamment dépressif et facticement festif, comme des gens qui se forcent à faire une fête sous prétexte que c’est le nouvel an et qu’il faut absolument fêter quelque chose ?

En même temps je suppose que ce que nous enseigne « Notre histoire » est finalement bien plus large que ce que l’exposition elle-même communique. « Notre histoire » mets en scène et cristallise en fait toutes les angoisses, les inquiétudes, les espoirs et les travers d’une scène française en constante émergence, car c’est bien cela son problème.
Ce qui ressort en premier lieu, c’est clairement une volonté affirmée de montrer que l’art français peut rivaliser en spectacularité et en qualité avec les grandes productions artistiques internationales, notamment allemandes, anglaises et américaines. Les artistes ont certainement envie de se démarquer de cette image conceptuelle et surtout, inachetable ! qui leur colle aux basques depuis Buren, Klein, support/surface, mouvements auxquels semblent d’ailleurs s’être arrêtés les collectionneurs d’outre-atlantique. Intention louable donc, et de surcroît partiellement en train de se réaliser (l’art français s’est plutôt bien vendu cette année, entre la Fiac et l’Armory Show). Le problème, c’est que le tout donne alors une impression étrange, celle que la France découvre le Pop en 2006 !
Ensuite, et cela est plutôt un point positif, l’exposition rend compte de l’envie des plasticiens de discourir sur le monde actuel dans tout son pragmatisme, dans toute sa complexité, avec son économie, ses gens, ses injustices, ses victoires et ses échecs, et de penser des utopies rêveuses ou actives, c’est selon, mais surtout proposant l’alternative. Enfin, si on se base sur les production habituelles des artistes présentés. Car les pièces elles-mêmes, je l’ai déjà dit, ne sont malheureusement pas les plus à même d’exhorter la virtuosité de leur auteurs.
Quant au parcours de l’exposition, il pêche par son… absence ! Les œuvres sont simplement juxtaposées sans souci d’articulation dialectique : les commissaires rêvent-ils de n’être que des simples « montreurs d’œuvres », auraient-il peur d’articuler un propos intellectuel quelconque ? Ou ont-il simplement envie de dédramatiser l’aspect un peu trop « intello » de l’art contemporain? De dire oui, nous sommes des marionnettes inoffensives et creuses, ne nous tuez pas, nous n’avons rien à dire ?

Pour conclure, si c’était la véritable question posée par « Notre histoire », l’art contemporain français a t’il sa place dans le réseau mondial ? Certainement, s’il assume sa part conceptuelle et énigmatique et ne se dilue pas dans un propos formel et pop qu’il ne maîtrise pas, de façon conceptuelle. L’art français doit assumer ses faiblesses et revendiquer ses particularités. C’est ainsi qu’il pourra se battre sur le marché international et diffuser ses propos pertinents et délicats, au demeurant. La France a toujours été une exception culturelle et a toujours eu un regard particulier sur le monde et c’est une place qu’elle doit conserver avec fierté. C’est ainsi que politiquement, n’en déplaise à monsieur Villepin, elle trouvera sa place dans le rayonnement international, en trouvant sa propre voie et non en copiant de façon dévoyée les modèle anglo-saxons qui de toute façon ne peuvent s’adapter au moule gaulois, contestataire par essence.

L’idée est alors que « Notre Histoire » est un formidable miroir de la situation actuelle de l’art français, et que nous serions bien idiots de ne pas en tirer des leçons et qu’il faut maintenant choisir son camp. Oeuvrer pour un art particulier peut-être parfois marginal en regard des marchés internationaux, c’est cultiver notre différence, proposer une alternative de pensée et de forme, car conserver la fonction critique de l’art n’est elle pas une des choses les plus importantes ? L’art n’est-il pas un des plus beaux outils pour appréhender le monde et ses réalités qui nous échappent ? Ne laissons pas les artistes se vendre et se soumettre à des règles qui ne sont pas les leurs. Ils doivent pouvoir conserver leur intégrité et leurs envies sans avoir peur de déranger ou d’être incompris. Le marché redémarre un peu et le public semble commencer à s’intéresser à notre monde mais ce n’est pas une raison pour se comporter comme des enfants en mal d’attention et nous mettre à nous tortiller timidement et dire ce que l’on attend que nous disions. Ne tombons pas dans le désir de plaire. Si la France a toujours eu une particularité, sinon un défaut, cela a toujours été de pouvoir dire haut et fort ce qu’elle pensait, quand bien même c’était contre tous, quand bien même elle avait tort. Alors, le Gaullisme comme salut de l'art contemporain français? C'est Sarko qui va être content.

28 mars 2006

Von Mäusen und Menschen

Un conseil: si vous passez par Berlin, ne ratez pas la Biennale, aux manettes de laquelle se trouvait cette année Maurizio Cattelan, Massimiliano Gioni et Ali Subotnik.
"Of Mice and Men" est vraiment une grande leçon de curatoriat, les oeuvres sont belles, finement choisies, le parcours et son insertion dans la ville est cohérent et vraiment émouvant, le tout est puissant, bien pensé, on en ressort vraiment ébahi par le show, peut être une des expositions qui fera date les dix prochaines années!!
Je pense que John Steinbeck n'aurait pas honte de l'emprunt fait à son oeuvre, vous me connaissez, je n'ai pas l'habitude d'être dithyrambique, loin de là, mais voilà, il fallait le dire.
Merci Maurizio, merci Massimiliano, merci Ali.
Food for thought...
Je vais me remettre à bosser moi, tiens. J'y crois encore.

14 mars 2006

Sur le travail d'Alexandre Meurant

Texte rédigé à l'occasion de la parution du catalogue présentant le travail effectué en 2004/2005 au Chateau de Lourmarin, Provence

Je rencontrai le travail d’Alexandra Meurant par hasard, au détour d’un couloir de l’école des Arts Décoratifs de Strasbourg, où nous effectuions toutes deux nos études il y a quelques années. Deux grands tirages photographiques noirs et blancs séchaient, solidement arrimés à une grande planche de bois par des morceaux de scotch brun. Ils représentaient tous deux une jeune fille, en train de manger une glace, à la différence près que sur un cliché elle regardait quelque chose dans le hors champ, et que dans l’autre elle fermait les yeux. On passait avec facilité d’un cliché à l’autre, hop, yeux ouverts, yeux fermés, comme dans un moment fugace dont on saisissait avec clarté la fraîcheur et la simplicité, la saveur citronnée de la glace, la chaleur du soleil, la distraction de la foule derrière. La rencontre avec la fille à la glace, hop, yeux ouverts, yeux fermés, me poursuivit quelques jours encore ; puis, les photos sèches, elles disparurent et ainsi s’acheva ma première rencontre avec le travail d’Alexandra.
Cette première rencontre me donne a présent matière à éclairer le reste de sa pratique, à la lumière de cette histoire de rythme et de visage.
Bien sûr, Alexandra développe en premier lieu une pratique de portrait. Le visage humain et les différentes façons dont on peut le capturer en image sont pour elle source de créativité sans cesse renouvellée : diptyques yeux ouverts, yeux fermés, mais aussi portraits d’enfants, d’amis, d’inconnus (mariés et acteurs, Alexandra s’attelant au portrait de commande avec une fraîcheur et un enthousiasme foncier), et surtout d’habitants d’un village de Provence où elle effectua une résidence deux ans durant, Lourmarin.
A Lourmarin encore, où elle photographie avec constance et curiosité les habitants un par un, le maire, le boulanger, l’épicier, les vieilles dames discutant, les enfants et les parents, le postier et les jeunes du village, l’écrivain farfelu et le restaurateur épicurien, on peut encore sentir cette histoire de rythme, l’instant délicat de la pose, figée avec spontanéité entre deux instants fugaces. Le talent de la photographe est alors de nous faire sentir cette vie, l’instant où le modèle, en confiance, peut tout aussi bien fermer les yeux en une offrande faite à la vérité de l’appareil photographique.
Cette envie de regarder véritablement, en toute objectivité, pourrait en fin de compte se reformuler en disant qu’Alexandra Meurant photographie le visage comme un paysage.
Cette constatation l’amène alors, dans un souci de curiosité théorique, à effectuer le trajet inverse : dernièrement, elle s’attache à photographier, dans le même souci diptyque qui révélait déjà tant de choses dans les clichés jumeaux de la fille à la glace, les paysages comme des visages.
Alors voilà : Alexandra fait à présent des photographies appartenant au genre (parfois dévoyé parce que considéré à tort comme platement commercial), de la photographie de décoration. Alexandra photographie maintenant des intérieurs, avec sensibilité, consciencieusement, comme elle acceptait avec une intelligence rare l’aspect contraignant du portrait de commande, en tant qu’il génère un mode de relation particulier entre le modèle et le photographe. Elle s’intéresse maintenant au lieu de vie de ses modèles. Dans ceux-ci elle traque les petits signes d’usage, qui maintiennent un intérieur en vie et décèlent la présence discrète de leurs propriétaires, les petites manies, les conforts rassurants. Alexandra fait cela avec délicatesse ; ainsi lorsqu’elle arrange côte à côte le portait de Hervé, un artiste français installé à Berlin, à côté d’un cliché de son intérieur, platine vinyle désuète, piles de disques français appuyés avec mélancolie sur le rebord de la fenêtre, dans une lumière de contre-jour évoquant un froid milieu de journée dans le nord de l’Europe, le visage que nous découvrons ne nous est pas inconnu ; ses yeux ont contemplé cette fenêtre pâle, l’appareil solitaire, tout comme nous sommes en train de le faire simultanément, dans un triangle parfait entre modèle, photographe, et spectateur.
Maintenant, vous pouvez peut-être vous amuser à saisir les mouvements des habitants de Lourmarin, puisqu’il s’agit d ‘eux ici, à la lumière de ces considérations sur le travail d’Alexandra. Non qu’il s’agisse d’une pratique conceptuelle que la sienne : les clichés se livrent d’eux même et avec franchise, recourant à une énergie visuelle et à une maîtrise technique de la photographie remarquable. Mais ce fond théorique, cette interrogation intrinsèque et accompagnant toujours l’aspect pratique du geste photographique, permet à Alexandra de saisir avec une sensibilité et une honnêteté rares l’humanité de ses modèles, avec un souci pictural n’étant pas sans rappeler les nobles préoccupations du médium par lequel elle a d’abord commencé, la peinture.

10 mars 2006

Thomas Barbey, l’Humaniste Globalisé

TELA TOTIUS TERRAE
Une exposition de Thomas Barbey à La Vitrine, Galerie de l'Ecole des Beaux Arts de Cergy Pontoise, Paris, du 10 mars au 1er avril 2006

La traduction du terme world wide web en latin peut prêter à sourire tant le procédé peut paraître coquet, mais elle renseigne sur le projet intellectuel d’une exposition rigoureuse, tentant de rendre compte du jeu de ping-pong incessant entre signifiant et signifié, contenants et contenus, objet et représentation, que la typologie actuelle des réseaux d’informations fait subir à la réalité selon le principe très webbien du lien hypertexte.
Le latin fait ici référence à une conception traditionnelle du savoir de type Encyclopédie des Lumières, et devient le symbole d’une époque révolue où le fantasme d’une connaissance exhaustive et répertoriée du monde paraissait encore réalisable. Ce projet intellectuel délicieusement poétique par son anachronisme même, et voué à un inéluctable échec, offre une continuité au personnage mythique de l’érudit que Thomas Barbey reprend à son compte et réactive de façon absurde au sein d’une sorte de Cabinet de Curiosités moderne.
Nous suivons alors dans Tela Totius Terrae un fil thématique digressif (toujours selon ce principe de l’hyperlien de type j’ai de la chance 1), établissant des connections plus ou moins aléatoires mais étrangement pertinentes entre des œuvres diverses aussi bien par leur format, que par le médium utilisé ou le sujet évoqué. L’exposition réussit le tour de force d’allier la réussite plastique de ses pièces à une légèreté exquise, abordant sur le ton de la badinerie intellectuelle quelques-unes un des plus hénaurmes problématiques phénoménologiques de ce début de XXIe siècle.
La vidéo présentée sous le titre de Mars Global Surveyor fait état de l’échec des techniques de représentation scientifique à restituer toute l’excitation populaire ayant présidé à la conquête de l’espace : désespérément lente et anti-spectaculaire, la vidéo se montre délibérément déceptive autant par son aspect formel (uniforme), que sa longueur (rédhibitoire), ou la source de ses images mêmes (trouvées sur Internet, donc Low Tech par essence). La nonchalante poésie du travelling d’une heure vingt fait écho à Dans ce monde flottant, collage de plans de ballons issus d’une série d’animation japonaise, Olive et Tom, datant du milieu des années 80. Dans cette pièce où la référence à la série d’origine reste très forte (le ballon y étant l’enjeu cristallisé d’affects sportifs et sociaux dépassant le cadre de la simple partie de football), l’artiste nous délivre par le biais du montage de la question angoissante du devenir de la balle, invitée à errer de façon joyeusement anthropomorphique dans un ciel plus ou moins ensoleillé. Une autre rotation nous est présentée sous les traits d’une version informatique du célèbre cercle chromatique, que l’artiste montre de façon de plus en plus accélérée, jusqu’à ce que la faiblesse de notre rétine nous condamne à percevoir ses couleurs lumineuses sous les traits d’un gris uniforme. Ce jeu de perception nous amène à considérer la sérigraphie murale intitulée Thorn, représentant une nomenclature de dessins techniques d’ampoules de cette marque. Réalisée à l’encre phosphorescente, l’œuvre ne devient visible que lors de la fermeture hermétique de la galerie à toute source de lumière extérieure, condition bien évidemment non réalisée en temps normal d’exposition. On retrouve un peu de coquetterie dada dans cette pièce oxymorique dont la sensibilité est proche de celle d’ Air de Paris 2 de Marcel Duchamp : c’est que Thomas Barbey nous sait amateurs de retournements, et aime à flatter nos instincts de traqueurs de ready-made dans le sens du poil. Les deux dernières pièces, Graffiti et Gorefont, consistent en la représentation de différents noms de deux genres particuliers de typographies (imitation graffiti pour l’un et évoquant l’univers des films d’horreur pour l’autre) au mur, soit bombés au pochoir, soit collés sous forme de stickers, et ce dans leur casse même. Double affirmation aboutissant à un affaiblissement du sens: le nom sensément évocateur de la qualité thématique de la typographie, lorsque mis en scène par le moyen de son apparence caricaturale même, se pare d’un aspect citationnel comique, de l’ordre de la private joke. Réflexion un peu amère sur la fin des utopies urbaines, quand l’espace de la rue paraissait encore investi d’un certain pouvoir de contestation : maintenant les murs disponibles à l’expression sont dans les galeries d’art, et de plus investis par des grapheurs du dimanche comme Thomas Barbey qui utilisent des typos trouvées sur Internet et n’ayant de rebelle que le nom.
On peut se demander maintenant où nous a mené cette petite promenade dans cette Telia Totius Terrae : nous avons marché sur les chemins ténus de la représentation, enjambé les classifications stylistiques pour zigzaguer entre savoirs populaires estimés et informations Internet dévaluées ; nous avons traversé des champs lexicaux anecdotiques et parcouru de vastes paysages numériques, et le pire, ou le mieux c’est au choix, c’est que nous sortons bien dépaysés de cette expérience, encore tout tourneboulés par la pensée que ces planètes ici si lointaines sont en fait à portée de main, sont faites de tant de matériaux connus.
Finalement Thomas Barbey réalise ici un projet séculaire de l’art, un enjeu que ni l’époque contemporaine ni le classicisme ne peuvent se dénier l’un à l’autre, c’est celui de la transformation du Réel en l’Oeuvre, épiphanie sans cesse renouvelée et surprenante. Montrer la réalité autrement, réinvestir le champ de la quotidienneté la plus triviale sous un autre angle, permettre au spectateur de considérer les objets constituant le monde comme étrangers à leurs usages et fonctionnalités usuels : en bref, redonner un peu de pouvoir apollinien au peuple désemparé par l’assaut des barbares dionysiaques 3… Voilà un véritable projet d’humaniste ! et dont la tonalité un peu old school ne nuit pas, au contraire, à l’efficacité avec laquelle la Toile Mondialement Etendue de Thomas Barbey nous prend dans ses filets.



NOTES

1 La touche j’ai de la chance sur Google, emblématique du moteur de recherche à ses débuts, délivrait un seul résultat par recherche, se dégageant ainsi par un pied de nez du principe d’exhaustivité typique, justement, du moteur de recherche.

2 Air de Paris, œuvre de 1919 constitué d’une ampoule de sérum physiologique vidée et scellée à nouveau, contenant donc un peu du fameux « air de Paris ». Cette ampoule fut envoyée à New York comme cadeau de Duchamp à deux de ses amis collectionneurs, les Arensberg.

3 voir à ce sujet La Naissance de la Tragédie, de Friedrich Nietzsche

Whitney Biennale NY 2006

Been at the Whitney Biennale this week end, and felt so depressed!!
It is just such a conservative position!!
Vraiment réactionnaire, spiesser comme diraient les allemands... une bonne conscience à quelques dollars pièce... des petites têtes de Bush ici et la comme rappels d'un engagement tarte à la crème... petits dessins sur les minorités... eeeeek!! comme dirait les Américaines.
Vraiment cheap et flippant!!!
Bon je m'emporte
J'aime quand même NY...

01 mars 2006

Orcaille au Béton Salon

Orcaille est un film en cours de réalisation réalisé par le collectif Orpaille.
Il sera montré en avant première au Bétonsalon Paris du 18 au 28 Mai 2006, lors de l'exposition du même nom dont j'assure le commissariat.
Dans ce cadre je suis en train de rechercher des financements nécessaires à son élaboration, sa promotion et la confection d'un catalogue.
Ce projet est le premier soutenu par une structure que je viens de fonder, Mayeutik, association de promotion et de production d'évènements artistiques.

Informations diponibles sur http://orcaille.free.fr